Dans la Marne, un projet ambitieux et écologique a vu le jour : “Reims nature”. À l’initiative de la ville de Reims, les Rémois sont invités à contribuer eux-mêmes à la végétalisation de leurs façades. Cette démarche innovante s’inscrit dans l’objectif de renaturation de la ville et implique un partenariat actif entre les collectivités, les citoyens et les acteurs privés. Pour encourager cette initiative, la municipalité propose différentes aides financières et même des dons d’arbres.
En effet, selon Laurent Bizot, président de l’Union nationale des entreprises du paysage (Unep) et coprésident de l’Observatoire des villes vertes, les espaces privés occupent entre 70 à 90 % de la surface d’une ville en moyenne. Il est donc essentiel d’impliquer les propriétaires privés dans les efforts de végétalisation de la ville. Pour ce faire, les collectivités doivent jouer un rôle d’incitation afin d’encourager les acteurs privés à contribuer à l’embellissement et au respect de l’environnement de leur ville.
La ville de Reims, en incitant les acteurs privés à végétaliser leurs espaces, fait figure de modèle en matière de renaturation urbaine.
Ce projet est également soutenu par l’Unep et Hortis, qui ont créé un observatoire afin d’évaluer l’impact positif de ces initiatives privées sur l’environnement urbain. Leur objectif est d’encourager d’autres villes à suivre l’exemple de Reims et à mettre en place des politiques similaires de soutien à la végétalisation des espaces privés.
Enfin, il est à noter que cette initiative s’inscrit dans une perspective plus large de respect des limites planétaires. En effet, face à la dégradation irréversible des cycles naturels qui menacent les conditions de vie sur Terre, de nombreuses collectivités cherchent à développer des outils opérationnels pour guider les politiques locales en faveur de la préservation de l’environnement. Le projet “Reims nature” s’inscrit pleinement dans cette démarche en cherchant à renaturer la ville et à impliquer activement les citoyens dans cette transformation.
