Sylvain Maillard a récemment attisé l’attention des médias, avec sa proposition de loi révolutionnaire. Il aspire à annuler une distinction cruciale qui sépare les trois plus grandes villes de France, Paris, Lyon et Marseille, du reste du pays. Selon Maillard, le problème réside dans leur mode de scrutin distinctif qui conduit à une gouvernance fragmentée en raison de la bifurcation entre les mairies d’arrondissement qui sont sympathiques au maire de la même couleur politique et celles qui ne le sont pas.
La conséquence de ce schisme se révèle dans la façon dont elle polarise chaque ville via une démarcation. En pratique, cela signifie qu’un électeur du même parti politique que le maire est favorisé au détriment d’un électeur d’une autre affiliation politique. Un exemple concret est le cas d’Anne Hidalgo où, selon Maillard, un électeur du XVIe arrondissement de Paris n’a pas un fort intérêt pour sa gouvernance.
La solution de Maillard à ce problème sociopolitique est de changer le mode de scrutin pour établir une démocratie plus transparente et équilibrée, afin qu’un Parisien vaille une voix, un Lyonnais vaille une voix et un Marseillais vaille une voix.
Sylvain Maillard propose un changement de mode de scrutin dans les villes de Paris, Lyon et Marseille pour instaurer une parité de voix pour chaque habitant.
La proposition de loi “visant à réformer le mode d’élection des membres du Conseil de Paris et des conseils municipaux de Lyon et Marseille” de Maillard est désormais disponible sur la Gazette des Communes pour examen public et débat.
Finalement, l’objectif étant de garantir non seulement une plus grande équité dans le processus démocratique, mais aussi une plus grande unité parmi les citoyens des trois plus grandes villes de France. Seul l’avenir dira si l’initiative de Maillard réussira là où d’autres ont échoué.
