L’intégration d’un apprenti, et plus particulièrement d’un apprenti en difficulté, dans une entreprise représente un paramètre crucial pour sécuriser les parcours en apprentissage. C’est une tâche complexe, qui va bien au-delà de la simple transmission de connaissances ou de compétences techniques. Cette esquisse de réponses a été apportée au cours d’un atelier de l’édition 2024 du Learning Show, qui s’est tenue du 8 au 9 octobre à Rennes.
Brigitte Mengelle-Touya a souligné que : « L’adage selon lequel ‘les problèmes restent à la porte de l’entreprise’ est tout simplement faux. Une personne en fauteuil roulant, vous pensez que le fauteuil va attendre à l’entrée ? Même si l’apprenti s’investit énormément, ses problèmes peuvent influencer son apprentissage. » Cela suggère que l’entreprise doit prendre en compte les réalités personnelles de l’apprenti, y compris les difficultés qu’il peut rencontrer.
Elle insiste sur le fait qu’il ne suffit pas de se concentrer sur les méthodes pédagogiques traditionnelles – répétition, hausser la voix, instaurer une hiérarchie – car elles ne sont pas toujours efficaces. Ainsi, chaque apprenti doit être traité avec une approche adaptée à ses besoins spécifiques.
“Le processus d’intégration de l’apprenti ne se limite pas aux murs de l’entreprise, mais prend en compte l’ensemble de son environnement.”
En fin de compte, atteindre une bonne intégration n’est pas une tâche facile, surtout lorsque l’apprenti est aux prises avec des défis personnels. Cela nécessite un soutien constant, une compréhension approfondie et une adaptation aux besoins spécifiques de chaque individu. C’est ce que chaque entreprise se doit de viser pour assurer le succès de ses apprentis et, par conséquent, le sien.
