[RECHERCHE] Arrimage des charges : Participez à une étude de l’INRS dans le transport routier de marchandises – Actualité – INRS

Les routes demeurent le principal moyen d’acheminer des biens et des marchandises avec des millions de tonnes transportées chaque année. L’arrimage joue un rôle essentiel dans la sécurisation de ces cargaisons à bord des véhicules. En effet, il fait même l’objet d’une norme pour aider les transporteurs à déployer les moyens adaptés à la sécurisation du chargement. Néanmoins, malgré ces précautions, nombre d’accidents demeurent chaque année attribuables à un défaut d’arrimage aux conséquences souvent lourdes, qu’elles soient humaines, matérielles ou environnementales.

En réponse à cette problématique, l’INRS lance une étude dont l’objectif principal est de dresser un état des lieux des situations susceptibles de provoquer un accident lors de la phase de transport ou de déchargement de marchandises. Plus précisément, elle vise à observer les pratiques liées à l’arrimage. Les données recueillies permettront de définir des configurations types qui seront simulées numériquement en laboratoire ou lors d’essais.

“Les connaissances acquises permettront d’élaborer et de mettre à disposition des entreprises un guide de bonnes pratiques.”

L’étude en question se déroulera en ligne, sur la base du volontariat, de septembre 2024 à mai 2025. Deux questionnaires sont proposés aux entreprises. Le premier s’adresse aux conducteurs de poids lourd, chefs de quai, gestionnaires et chefs d’entreprise dans une entreprise du transport routier de marchandises. Le second est destiné aux opérateurs, manutentionnaires, caristes, responsables logistiques, chefs de quai et chefs d’entreprises dans une entreprise réceptionnant des marchandises.

Les réponses fournies resteront strictement confidentielles et les données recueillies, anonymisées, seront utilisées uniquement le temps de cette étude. Il faut noter qu’un temps de réponse d’environ 15 minutes est suffisant pour remplir un questionnaire. Pour participer à cette étude d’importance, n’hésitez pas à contacter l’INRS.