Deux ans après avoir signé un premier accord-cadre pour combattre l’illectronisme, l’Agence nationale de lutte contre l’illettrisme (ANLCI) et Pix, le service public en ligne dédié à l’évaluation et la certification des compétences numériques, ont décidé de renouveler leur engagement mutuel. Un nouveau partenariat a ainsi été conclu au printemps 2024, avec l’ambition de devenir « plus opérationnel » dans ce combat.
L’objectif reste inchangé : la volonté de mieux comprendre et de lutte plus efficacement contre l’illectronisme, une difficulté qui affecte la capacité des individus à utiliser les outils numériques au quotidien. Ce problème largement méconnu frappe pourtant près de 8 millions de citoyens en France. Ces données, toutefois, doivent être analysées avec précaution, car elles peuvent fluctuer en fonction des sources et des définitions adoptées.
A titre illustratif, une enquête conduite par le Credoc à la fin de l’année 2022 a révélé que 16 millions de personnes se sentaient éloignées du numérique, soit deux fois plus que l’estimation précédente. On note ainsi une augmentation de 3 millions de personnes depuis 2017.
“L’un des objectifs du partenariat est de better comprender et de combattre l’illectronisme, un véritable fléau qui ne cesse de gagner du terrain.”
Les deux organisations aspirent donc à développer des outils plus efficaces pour évaluer et encadrer l’apprentissage des compétences numériques, en particulier pour les publics les plus éloignés du numérique. Grâce à leur action conjointe, l’ANLCI et Pix espèrent contribuer à réduire plus rapidement et plus significativement le nombre de personnes touchées par l’illectronisme en France.
