L’évaluation des politiques publiques n’est plus une option

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Chacun aspire à innover dans son domaine tout en développant une culture du risque. À partir de cette réalité, le conseil départemental du Val d’Oise (Ile-de-France, 1,28 millions d’habitants) a décidé de mettre en place une mission interne dédiée à l’évaluation des politiques publiques. Patrick Bouchardon, directeur général des services (DGS), explique que cette initiative venait des services eux-mêmes et non des élus, une initiative à laquelle il a prêté main forte peu de temps après son arrivée au sein de la collectivité.

Malgré tout, la mise en pratique de cette initiative n’a pas été un long fleuve tranquille. De nos jours, de telles missions commencent à voir le jour dans la majorité des collectivités – régions, métropoles et 15 départements ont des directions audit structurées. Cependant, Patrick Bouchardon souligne qu’une telle entreprise nécessite de posséder les compétences adéquates en interne.

“La concrétisation de ces missions d’évaluation n’a pas été aisée, mais la prise de conscience est là : l’évaluation des politiques publiques n’est plus une option, c’est une nécessité.”

Il semble donc que le conseil départemental du Val d’Oise s’inscrit dans une tendance plus large visant à améliorer la responsabilité et l’efficacité des politiques publiques. L’évaluation des politiques est devenue une priorité en raison des pressions croissantes pour une meilleure gestion des ressources et une responsabilisation accrue. En fin de compte, ce n’est pas simplement une question de savoir si les politiques fonctionnent, mais de comprendre comment et pourquoi elles fonctionnent, afin de pouvoir les améliorer continuellement.

Toutefois, pour assurer le succès de ces évaluations, les collectivités doivent non seulement disposer des compétences nécessaires en interne, mais aussi être disposées à prendre des risques et à remettre en question le statu quo. L’innovation est une ambition louable, mais elle s’accompagne nécessairement d’un certain niveau de risque. Il appartient désormais à chaque collectivité de savoir comment équilibrer ces éléments de manière à servir au mieux ses citoyens.

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