Une étude, présentée lors du congrès de l’Association des Administrateurs Territoriaux de France (AATF) en juillet dernier, souligne le manque remarquable de femmes parmi les cadres supérieurs impliqués dans les questions d’écologie. Réalisée par les étudiants de la promotion Hubertine Auclert de l’Institut National d’Etudes Territoriales (INET), l’étude souligne le besoin urgent d’une représentation féminine équilibrée pour réussir la transition écologique dans les collectivités locales.
Révéler la place des femmes dans la mise en œuvre de la transition écologique locale, surtout dans les rôles de décision, était la principale question à laquelle cette étude souhaitait répondre. Les résultats de l’étude, inédits et basés sur l’écoféminisme dans la territoriale, sont le produit d’une recherche menée par les étudiants de l’INET, soutenus par le groupe parité de l’AATF.
“L’enquête met en évidence des obstacles qui s’opposent à la présence des femmes aux postes d’encadrement spécialisés dans la transition écologique.”
Présentée lors du congrès de l’association les 4 et 5 juillet dernier à Metz, l’étude, qui n’est pas encore publiée, met en lumière les obstacles auxquels sont confrontées les femmes aux postes de direction spécialisés dans la transition écologique. Alors que cette étude n’a pas encore été rendue publique, elle suscite déjà l’intérêt de nombreux acteurs engagés dans la lutte pour l’égalité professionnelle.
La transition écologique est un enjeu majeur pour notre société. Il est temps de reconnaître et de valoriser la contribution des femmes à cette cause. Les femmes ont beaucoup à apporter aux postes de direction et leur absence dans les rôles de décision est une perte pour la société dans son ensemble. Nous avons besoin de leurs compétences, de leur expertise et de leur vision pour réussir la transition vers un avenir plus durable.
