Comment préserver les sentiers de randonnée

Generated with DALL·E 3

Après les confinements, une nouvelle passion a envahi les Français, celle de la randonnée. Les sentiers pédestres de montagne font, maintenant, face à un engouement inédit, qui s’avère difficile à gérer. Cet afflux massif contribue non seulement à la dégradation des infrastructures, mais aussi de l’environnement, tout en réduisant la qualité de l’accueil sur ces chemins. Les gestionnaires de ces itinéraires sont ainsi contraints de trouver des moyens pour réguler les flux d’usagers.

Fatigués du confinement, les Français ont massivement cherché à découvrir de grands espaces naturels, et les sentiers de randonnée ont bénéficié de cet engouement. C’est ainsi qu’en 2021, 27 millions de personnes déclarent avoir pratiqué la marche de loisir, soit une augmentation de 9 millions par rapport à 2014, selon une enquête de la Fédération française de randonnée (FFR).

Il est crucial de préserver nos espaces naturels malgré l’engouement grandissant pour les sentiers de randonnée. Cela exige une bonne connaissance des besoins et des pratiques des usagers, et peut nécessiter l’instauration de quotas ou de solutions spécifiques à chaque site.

L’enthousiasme pour la randonnée ne se limite pas aux chemins de campagne ou aux sentiers côtiers, mais s’étend aussi aux montagnes et aux lacs d’altitude. Le gouvernement, de son côté, avait déjà anticipé cette augmentation de fréquentation. En mai 2021, un Plan avenir montagnes a été lancé, annonçant l’ouverture ou la restauration de 1 000 kilomètres de sentiers. Un effort louable qui, espérons-le, permettra de réduire la pression sur nos magnifiques espaces naturels.

Des solutions multiples sont nécessaires pour préserver ces espaces tant aimés. De la sensibilisation à l’instauration de quotas, la clé est de bien connaître les besoins et les pratiques des randonneurs. Chaque site étant unique, une solution spécifique doit être trouvée pour chacun afin de garantir que nos beaux paysages soient préservés pour les générations futures.

Partagez cet article
article précédent

Et si le sport avait son déontologue ?

article suivant

Napo dans… Alerte au feu ! – Actualité – INRS

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Lire plus d'articles