Le ministère en charge des Transports a récemment exprimé sa pleine conscience de l’importance d’une bonne desserte en transport pour les territoires ruraux. Il a souligné l’importance des enjeux associés, notamment le désenclavement et l’intérêt développemental et attractif. Dans cette optique, un plan national de remise à niveau des lignes ferroviaires a été mis en place en février 2020 afin de pérenniser ces infrastructures essentielles à la transition écologique et à la cohésion des territoires.
Depuis, des avancées significatives ont été réalisées avec la signature de 8 protocoles régionaux couvrant 6300 km de ligne et plus de 5,7 M€ d’investissements. Par ailleurs, avec une dotation de plus de 550 M€ pour la période 2020-2022 dans le cadre des contrats de plan Etat-Régions (CPER), l’Etat a triplé son engagement financier par rapport à la période précédente. Cet effort sera poursuivi dans le cadre des mobilités 2023-2027 du CPER 2021-2027.
Une grande partie de la gestion des mobilités locales a été transférée aux régions suite à l’adoption de la loi n° 2015-991 du 7 août 2015.
La loi n° 2015-991 du 7 août 2015 portant nouvelle organisation territoriale de la République (NOTRe) a en effet transféré certaines compétences aux régions, notamment en matière de mobilité locale. Ainsi, le maillage en transport en commun et l’accès aux bassins d’emploi et de services relève désormais principalement de la compétence régionale. Cependant, la densité des flux de passagers dans les territoires ruraux reste un défi pour le déploiement de transports collectifs. Pour y remédier, des solutions de mobilité plus flexibles sont en cours de déploiement.
En complément de l’aide à l’installation de bornes de recharge électrique, le Gouvernement soutient également les collectivités dans le déploiement de solutions de mobilité durable, innovante et solidaire, adaptées aux besoins des territoires ruraux à travers le plan France Ruralités d’un montant de 90 millions d’euros sur trois ans (2024-2026).