Les apprentis, qu’ils soient du secteur privé ou public, bénéficient d’une exonération significative sur leurs cotisations salariales. Cette exonération est fixée à hauteur de 79% du SMIC, et s’applique sur la rémunération réelle que l’apprenti perçoit. Il est à noter que les cotisations salariales de retraite complémentaire sont également couvertes par ce mécanisme d’exonération.
Cependant, toutes les cotisations ne sont pas concernées par ce dispositif. Les cotisations de prévoyance, APEC, complémentaire santé et accords ne sont pas incluses dans cette exonération. Ceci signifie que l’apprenti doit continuer à s’acquitter de ces différents prélèvements, malgré le bénéfice d’une exonération sur une partie de ses cotisations salariales.
L’exonération bénéficiant aux apprentis du secteur privé et public est cumulable avec la réduction de cotisations sur les heures supplémentaires, ce qui représente un avantage considérable.
Il est également important de préciser que le plafond de l’exonération ne varie pas en cas d’absence de l’apprenti ou de temps partiel. Il reste donc fixé à 79% du SMIC, même si l’apprenti ne travaille pas à plein temps. De même, si l’embauche ou la fin du contrat de l’apprenti intervient en cours de mois, le plafond de l’exonération est alors corrigé pour tenir compte de cette spécificité.
En conclusion, l’exonération des cotisations salariales est un avantage majeur pour les apprentis, leur permettant de bénéficier d’une réduction significative de leurs charges. Toutefois, il convient de rappeler que certaines cotisations ne sont pas concernées par ce dispositif, et que le plafond d’exonération est fixé à 79% du SMIC, quel que soit le temps de travail de l’apprenti.