Dans un système de formation de plus en plus strict, confier à des tiers la formation et/ou l’évaluation des candidats à sa certification professionnelle suppose rigueur et méthode. Il est en effet crucial de porter une attention méticuleuse à la sélection des prestataires, au contrôle de leurs pratiques ainsi qu’à la formalisation des partenariats. C’est ce qui ressort d’une « master class » organisée le 6 juin par Centre Inffo.
Les certifications professionnelles, véritables sésames pour accéder aux marchés financés par des fonds publics et mutualisés comme le CPF ou l’apprentissage, sont devenues stratégiques pour les prestataires de formation. Le système encadrant ces certifications, renforcé depuis la réforme de 2018, oblige certains acteurs à nouer des partenariats avec des organismes certificateurs.
“Ces alliances permettent non seulement d’élargir l’offre, mais également de garantir une certaine transparence et une gestion sécurisée.”
Pour les organismes certificateurs, ces collaborations sont une occasion en or de développer leur offre à plus grande échelle. Cela dit, leur mise en œuvre ne peut se faire sans un certain respect des règles du jeu. Notamment, ces organismes doivent s’assurer d’une gestion optimale des prestataires habilités à former et/ou évaluer les candidats à leur certification professionnelle.
En résumé, au cœur d’une formation professionnelle de plus en plus régulée, la démarche de pilotage des prestataires nécessite une approche méthodique et respectueuse des normes en vigueur. Ce faisant, les organismes certificateurs pourront non seulement élargir leur champ d’action, mais également renforcer la transparence de la procédure de certification, contribuant ainsi au maintien de la qualité de l’enseignement.