Le nombre de salariés re-toquant chez un ex-employeur a augmenté de 36% en 3 ans

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Le phénomène était autrefois rare, mais en trois ans, le nombre de salariés qui décident de travailler à nouveau pour un ancien employeur a augmenté de manière significative. Selon les dernières statistiques, le taux a grimpé de 36%. Un chiffre qui indique une nouvelle tendance – ou du moins, une nouvelle approche – dans le monde de l’emploi.

Émilie Narcy, directrice des Opérations et Ressources Humaines chez Approach People Recruitment, a partagé son expérience à ce sujet sur BFM Business. Reconnaissant la réalité de cette tendance, elle note qu’il s’agit principalement des employés qui, après avoir acquis de nouvelles compétences ou expériences ailleurs, souhaitent revenir dans leur ancien lieu de travail. Ce qui était autrefois considéré comme un mouvement en arrière est désormais vu comme un développement professionnel.

La cause de cette augmentation est principalement attribuée à l’insatisfaction générale dans les nouveaux emplois, la réalisation que l’herbe n’est pas toujours plus verte ailleurs et le désir de retrouver un environnement de travail familier et sécurisant. Il semble que de plus en plus de travailleurs, après avoir exploré de nouveaux horizons, se rendent compte que ce qu’ils avaient laissé derrière eux est en fait ce qu’ils recherchaient.

“Le retour en arrière n’est plus perçu comme un échec, mais comme un signe de maturation professionnelle.”

Cette nouvelle tendance, si on peut la considérer comme telle, comporte de véritables avantages pour les entreprises. Elles bénéficient du retour d’anciens employés qui possèdent désormais de nouvelles compétences, tout en ayant déjà une bonne connaissance de la culture et la structure de l’entreprise. Cela leur permet de s’intégrer plus facilement et rapidement, évitant ainsi le coût et le temps associés à la formation d’un nouvel employé.

Ainsi, ce phénomène pourrait bien changer l’avenir de nos carrières, en remettant en question la notion de fidélité en entreprise et en encourageant une mobilité qui n’est plus seulement externe, mais aussi bien interne. Il est certain que si la tendance se maintient, elle pourrait bien redéfinir le paysage des ressources humaines dans les années à venir.

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