‘Meuleuses, découpeuses, disqueuses: prévenir l’effet rebond – Actualité – INRS’

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Comment limiter le risque d’accident lors d’utilisation de meuleuses, découpeuses et disqueuses ? L’effet rebond, à l’origine d’accidents graves, se traduit par un blocage du disque et un rebond de la machine vers l’opérateur. Ce phénomène peut entraîner des coupures profondes ou provoquer des fractures de la main ou des poignets. Malheureusement, il se trouve aussi à l’origine d’accidents mortels. Pourtant, des solutions existent pour minimiser ce risque.

Un élément essentiel pour limiter le risque est de choisir une machine adaptée au travail à réaliser. Le disque doit être approprié au matériau à découper et respecter la vitesse de rotation précisée dans la notice d’instructions. Les machines, équipées de carters de protection, devraient couvrir la plus grande partie possible du disque. Pour les machines avec un couple supérieur à 6 m.kg, des dispositifs de protection supplémentaires, comme un automatisme limitant le couple moteur en cas de blocage, doivent être prévus.

L’utilisation adéquate de l’équipement et la mise en place de bonnes pratiques permettent de limiter considérablement l’effet rebond.

Au-delà du choix de la machine, la bonne utilisation de l’équipement est cruciale. Une formation des opérateurs sur l’utilisation sécuritaire de ces machines est impérative. Des vérifications d’usage sur l’état de la machine et du disque, le respect des consignes du fabricant sur le calage des matériaux à découper, l’utilisation appropriée des poignées et la limitation des pressions excessives sur le disque, sont entre autres des mesures pratiques pour prévenir l’effet rebond.

Si toutefois le disque se coince dans le matériau, l’opérateur doit immédiatement arrêter la machine et la tenir immobile jusqu’à l’arrêt complet du disque. Un redémarrage ne doit se faire qu’une fois le disque hors matériau et ce, après qu’il ait atteint sa pleine vitesse. Précisons que cette précaution ne doit pas être prise à la légère car elle a pour but de protéger l’utilisateur de potentielles blessures graves ou mortelles.

Pour aller plus loin et se renseigner davantage sur cette problématique, un article de revue a été publié en 2014 par l’INRS sur le sujet: “Machines portatives: réduire les risques, de la conception à l’utilisation”. Ainsi, même à faible dose, la présence d’agents potentiellement nocifs dans l’air des bâtiments peut avoir des effets sur la santé des salariés.

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