La France fait face à une pénurie importante d’ambulanciers. En effet, le pays manque actuellement d’environ 17 000 professionnels dans ce domaine, un chiffre alarmant qui handicape le bon fonctionnement du secteur du transport sanitaire. Plus précisément, en 2023, 17 790 projets de recrutements ont été déclarés pour le métier de conducteur de véhicule léger.
Devant l’ampleur de ce besoin de recrutement, France Travail et les différentes fédérations du transport sanitaire comme la Chambre nationale des services d’ambulances, la Fédération nationale des ambulanciers privés, la Fédération nationale des artisans ambulanciers et la Fédération nationale de la mobilité sanitaire se sont mobilisées. Elles ont ainsi conclu, le 7 mars 2024, un accord d’une durée de trois ans visant à pallier ce manque d’ambulanciers.
“Le métier d’ambulancier manque d’attractivité. Nous devons faire plus pour attirer de nouveaux talents et répondre à l’important besoin de recrutement dans le transport sanitaire.” – Dominique Hunault, président de la Chambre nationale des services d’ambulances.
La principale cause de cette pénurie est le manque d’attractivité de la profession. Comme le souligne Dominique Hunault, président de la Chambre nationale des services d’ambulances : “Le métier manque d’attractivité”. C’est donc sur ce point que les fédérations et France Travail comptent agir, en mettant notamment l’accent sur l’apprentissage.
C’est un enjeu de taille pour le secteur du transport sanitaire. Avec cette mobilisation et les actions prévues dans le cadre de cet accord, gageons que le nombre d’ambulanciers en France pourra être rapidement augmenté pour répondre efficacement aux besoins de la population.
