Les mouvements dans le marché des bus franciliens suscitent de plus en plus le regard des opérateurs privés, avec à la clé un chiffre d’affaires de 3 milliards d’euros. Ce marché est essentiellement animé par Île-de-France Mobilités qui vient d’annoncer la commande de 3 500 bus propres supplémentaires, principalement des bus électriques et au biométhane. Cette initiative ne va toutefois pas sans un aménagement approprié des dépôts de bus et une formation adéquate. De quoi servir de modèle à d’autres collectivités ?
Concrètement, Île-de-France Mobilités (IDFM) a passé commande début février pour la fourniture de 3500 nouveaux bus et cars propres (électrique et biométhane). Le montant de la transaction s’élève à 1,8 milliard d’euros. Il est prévu que ces véhicules soient mis en circulation au rythme de 1 000 unités par an, entre 2025 et 2028.
“En plus des 500 midibus commandés en 2022 et qui seront opérationnels au même moment, il ne faut pas oublier les 4 200 véhicules propres déjà présents. Au total, ce sont donc 8 200 bus propres qui rouleront en Île-de-France en 2028, soit 80 % de la flotte.”
L’engagement d’Île-de-France Mobilités en faveur d’une mobilité plus propre s’est fait remarquer quand l’entreprise a arrêté d’acheter des bus diesel en 2016. Depuis, elle a mis en place un programme de renouvellement de sa flotte de véhicules, avec un accent particulier sur les véhicules électriques et au biométhane. La commande de 3500 nouveaux bus verts vient renforcer cet engagement, offrant aux parisiens une mobilité plus respectueuse de l’environnement.
Cette initiative d’Île-de-France Mobilités pourrait encourager d’autres collectivités à entreprendre des démarches similaires. Elle peut donc être considérée comme un exemple à suivre pour les autres opérateurs de transport en commun à l’échelle nationale et internationale. De tels investissements dans la mobilité verte pourraient également traduire une tendance générale vers des modes de transport plus durables, qui contribuent à la préservation de notre planète.