Dans son discours de politique générale, Gabriel Attal a indiqué vouloir combattre ce qu’il a qualifié de “trappes à inactivité”, nécessitant une réforme de notre modèle social. L’une des principales mesures qu’il a évoquée concerne le sort des chômeurs en fin de droits. Le premier ministre s’est dit déterminé à supprimer l’allocation de solidarité spécifique, prolongeant l’indemnisation du chômage, et permettant parallèlement de valider des trimestres de retraite pour les individus sans emploi.
Attal a justifié cette décision par l’argument selon lequel la retraite se doit d’être le fruit du travail, et non de l’inactivité. Ainsi, ces chômeurs en fin de droits bénéficieront désormais du RSA, plutôt que de l’allocation susmentionnée, une allocation que le gouvernement entend donc supprimer. Cette volonté s’inscrit dans une vision plus globale du gouvernement, qui aimerait aller plus loin dans la réforme de l’assurance chômage.
“Aller plus loin dans la réforme de l’assurance chômage, encourager davantage à la reprise du travail, je serai extrêmement attentif à l’évolution de la trajectoire financière de l’assurance chômage. Si cette dernière dévie, je n’hésiterais pas…”, a déclaré le Premier ministre.
En effet, la négociation lancée récemment en faveur de l’emploi des seniors, de la prévention de l’usure professionnelle des parcours et des reconversions reste une préoccupation majeure selon le premier ministre. Cette réforme aurait notamment pour but de favoriser l’objectif du gouvernement, à savoir atteindre le plein emploi.
Enfin, Gabriel Attal a dévoilé son intention de mener à bien le projet de “solidarité à la source”. Ceci consisterait à simplifier le processus d’aide sociale, pour garantir une justice sociale accrue et pour que chacun puisse bénéficier intégralement de ses droits, sans démarche inutile ou chronophage.