Une récente étude menée par un collectif d’experts, incluant des statisticiens spécialistes du système de protection sociale, des économistes et des agents publics du collectif « Nos services publics », met en lumière les impacts potentiellement lourds de la loi Immigration, et notamment de l’aspect de cette dernière que ses détracteurs qualifient de « préférence nationale ». Elle révèle que cette nouvelle mesure légale conditionne l’accès aux allocations familiales ainsi qu’à l’Aide Personnalisée d’Autonomie (APA) à un minimum de 5 ans de présence sur le territoire français ou 30 mois d’activité professionnelle et limite l’accès aux aides personnalisées au logement (APL) à une durée de présence de 5 ans, un visa étudiant ou encore une activité professionnelle de 3 mois.
Face à ces nouvelles dispositions, les associations sont consternées. Ils argumentent que pour deux situations équivalentes, les mesures du projet de loi sur l’immigration entraînent un traitement inégal. Pour illustrer cela, le collectif d’experts a effectué différentes simulations en mettant face à face des profils types de personnes que ces restrictions touchent de près.
“Ces résultats font émerger des scénarios inquiétants d’une baisse significative des niveaux de vie de certaines populations, en particulier des enfants.”
Se basant sur les résultats de ces simulations, l’étude dépeint un panorama sombre où les effets de la « préférence nationale » entraîneraient une baisse significative des niveaux de vie des personnes et des enfants concernés par cette loi. Elle soulève ainsi des questions cruciales sur l’équité du système de protection sociale français et de l’accès aux services publics, en particulier pour ceux qui bénéficient de l’APA ou des APL.
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