Selon une étude récente menée par Rejolt et Peclers Paris, les fêtes de fin d’année en entreprise sont perçues comme un événement important mais restent encore trop rares dans le calendrier professionnel. Les salariés confirment l’utilité de ces rassemblements, mais expriment également le souhait d’authenticité et de formats plus proches de leur quotidien. La participation aux événements est élevée, avec 76 % des répondants qui y assistent lorsqu’ils sont proposés, mais cette fréquence reste souvent insuffisante pour lutter contre un sentiment de déconnexion croissant, surtout chez les non-cadres où 57 % déclarent n’en vivre que rarement.
Les jeunes salariés ont des attentes fortes en matière de convivialité et de lien social. 42 % d’entre eux souhaitent davantage d’occasions de rassemblement, mais seuls 29 % gardent un souvenir marquant d’un événement passé. Ce déficit d’impact émotionnel montre qu’il ne suffit pas d’organiser des événements pour qu’ils aient une réelle portée, mais qu’ils doivent être pensés en fonction des émotions et des besoins du personnel, en intégrant davantage d’authenticité et d’interactivité.
Les salariés veulent des moments chaleureux, utiles et qui prennent en compte leurs contraintes, afin de renforcer le lien et le bien-être dans l’entreprise.
Dans le contexte 2024-2025, la question du bien-être mental devient centrale, avec près d’un collaborateur sur deux qui déclare une détresse psychologique. Face à cette réalité, les managers, souvent peu formés à la prévention des risques psychosociaux (RPS), disposent d’un nouveau kit pratique proposé par Lucca, comprenant modules de formation, ressources actionnables et vidéos pour mieux détecter et accompagner les équipes en souffrance. Il apparaît aujourd’hui essentiel de repenser la manière dont les événements d’entreprise s’inscrivent dans une démarche globale de soutien et de lien social, en veillant à ce qu’ils reflètent le vécu réel des équipes et leur besoin de proximité.
Les modalités d’organisation doivent évoluer pour répondre à ces nouvelles attentes. 85 % des moins de 30 ans privilégient des événements favorisant la connexion entre collègues, et 64 % souhaitent des initiatives orientées vers le bien-être mental, alors que peu ont déjà participé à ce type d’activités. Les formats conviviaux, simples et pratiques, tels que cafés, ateliers cuisine ou sessions bricolage, ont leur place dans ces nouvelles approches qui valorisent à la fois la proximité et l’engagement collectif. Par ailleurs, un autre volet important reste le temps fort annuel, avec 42 % des salariés souhaitant participer une à deux fois par an à un grand rassemblement d’entreprise. La priorité est désormais donnée au bien-être, à la solidarité et à l’esprit communautaire, à intégrer dans une démarche globale pour renforcer la cohésion et la motivation sur le long terme.
