La dernière fois que j’ai mis les pieds à la Paris Games Week, c’était en 2011. Quatorze ans… Donc autant vous dire que j’ai été surpris de voir à quel point le salon avait grandi. C’est devenu gigantesque et c’est au Parc Expo Paris Porte de Versailles. Alors pourquoi j’y suis retourné maintenant ? Hé bien comme mon médecin m’a dit qu’il fallait que je trouve d’autres activités que le travail et qu’il fallait que je fasse des choses non productives rien que pour moi, je me suis retrouvé un peu démuni… Alors je me suis acheté une Xbox il y a quelques semaines et je me suis remis au jeu vidéo pleine balle ! La Paris Games Week tombait donc à pic !!
J’ai pu aller à la soirée du 29 octobre, celle où il y avait le concert dont je vous parle après, et je suis resté aussi le lendemain le 30 pour faire le tour du salon. Voilà en vrac ce qui a retenu mon attention. L’association MO5.com avait un stand exceptionnel ! Pour ceux qui ne connaissent pas, c’est une asso qui se bat pour la préservation du patrimoine numérique et qui possède la plus grande collection de jeux vidéo et autres technologies rétro en Europe. Ils célébraient cette année les 30 ans de la Saturn et de la PS1 et on pouvait tester des bornes d’arcade, des consoles vintage, bref un vrai musée vivant !! D’ailleurs, ils sont en train de monter un Musée National du Jeu Vidéo qui devrait ouvrir prochainement et qui couvrira l’histoire du jeu vidéo des années 50 à aujourd’hui.
C’était une très bonne Paris Games Week même si j’ai trouvé que ça manquait de nouveautés niveau jeux.
Au passage, ils avaient le Vectrex Mini sur leur stand. Pour le rétrogaming, Recalbox était aussi représenté avec leur carte RGB Dual 2 pour Raspberry Pi 5. C’est un HAT qui permet de connecter votre Recalbox à une TV cathodique ou un écran VGA avec une qualité d’image exceptionnelle. Ça gère le 240p@120Hz sur les écrans VGA, ça supporte même les pistolets GunCon 2, et ça consomme que dalle en ressources. Les premières livraisons sont prévues pour décembre 2025 et c’est vendu dans les 100$. Un vrai rêve pour les nostalgiques du CRT gaming !
EVA.gg avait installé une expérience de ouf : EVA Karting GP. C’est du karting en VR, mais pas juste avec un casque sur la tête. Là vous montez dans un vrai kart électrique qui se déplace physiquement dans une arène de 500 m², le tout connecté au jeu. Vous avez les sensations de conduite réelles, et vous pouvez balancer des bonus sur vos adversaires comme dans Mario Kart. Cairn proposait aussi une expérience immersive avec un vrai mur d’escalade dans le salon, illustrant à quel point la technologie et le divertissement se mêlent. Et parlons du concert du Sinfonia Pop Orchestra qui a fait vibrer le dôme de la Paris Games Week avec des reprises symphoniques de musiques de jeux vidéo, un moment inoubliable qui a su capter l’attention de tous les participants.
En explorant le salon, j’ai également remarqué beaucoup de jeux captivants. Capcom avait un stand impressionnant, notamment avec la présentation de Resident Evil Requiem, un titre très attendu. D’autres jeux comme PRAGMATA et Clair Obscur Expedition 33 promettent une expérience de jeu riche et immersive à venir. L’énorme espace dédié aux jeux vidéo français a mis en valeur une large variété de créateurs et de jeux indépendants, et cette initiative mérite d’être saluée, car le patrimoine vidéoludique français continue de se développer.
En somme, cette édition de la Paris Games Week n’a pas seulement été un retour pour moi, mais une véritable redécouverte de l’univers du jeu vidéo. L’ambiance, les innovations et le patrimoine vidéoludique y étaient célébrés dans une atmosphère conviviale et joyeuse. Malgré quelques petits couacs d’organisation, l’événement a été une réussite. À quand la PGW de 2052 ? J’ai hâte de voir comment tout cela va évoluer !
