“C’est plus divertissant de changer de travail tous les 4/5 ans”: la génération Z n’est pas fainéante, elle comprend qu’elle devra travailler plus longtemps

Illustration générée par intelligence artificielle

Selon un sondage OpinionWay pour l’ANDRH, les jeunes diplômés affichent un fort attachement au travail, tout en posant des conditions en matière d’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle, de bien-être, de flexibilité et de confiance. Leur motif d’engagement au travail semble, contre toute attente, bien plus prometteur que ce que l’on pourrait croire. En effet, une étude menée par l’ANDRH révèle que ces jeunes, souvent mal perçus comme fainéants ou égoïstes, sont en réalité investis et engagés dans leur activité.

Les résultats de l’enquête intitulée “Gen Z: quel est le profil des décideurs du futur?” mettent en lumière une génération qui n’hésite pas à affirmer que le travail a une influence positive sur leur bien-être et leur équilibre de vie. En effet, 86% des jeunes diplômés interrogés confirment que le travail est une source de satisfaction. Matthieu Bax, vice-président de l’ANDRH, souligne cependant que cet engagement n’est pas inconditionnel et est souvent assorti d’exigences telles que la flexibilité et l’autonomie.

Le management “éphémère” est devenu la norme, reflétant les attentes d’une génération en quête de sens et d’épanouissement au travail.

Les jeunes diplômés ne valorisent pas seulement le travail pour le travail, mais cherchent à redéfinir leurs aspirations professionnelles. En effet, ils se montrent attentifs à leur équilibre personnel et sont souvent enclins à quitter un emploi peu satisfaisant. Sophie Sureau, directrice de l’école d’études en ressources humaines ISG RH, témoigne que ces jeunes prennent des décisions audacieuses face à un mal-être au travail qu’ils jugent inacceptable.

Pour la génération Z, la carrière n’est pas une quête linéaire, mais plutôt un parcours jalonné de diverses expériences. Cette jeunesse semble comprendre que, compte tenu des réformes des retraites, il leur faudra travailler longtemps et possiblement changer de postes régulièrement pour maintenir un niveau d’intérêt et d’épanouissement. Aujourd’hui, travailler avec des périodes de management temporaire est une tendance qui s’installe dans le monde professionnel, alignant les attentes de cette génération avec des formes de travail plus flexibles.

En conclusion, il est clair que la génération Z n’est pas fainéante, mais plutôt consciente des enjeux futurs du travail. Ils sont prêts à embrasser des rôles éphémères et à apprendre continuellement dans un paysage professionnel en évolution rapide. Les entreprises doivent s’adapter à cette nouvelle réalité pour intégrer ces jeunes talents, car le travail pour eux, ce n’est pas juste un emploi, mais un engagement à leurs conditions.

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