Sam Altman annonce que Sora ajoutera des contrôles de copyright ‘granulaires’ et opt-in

Illustration générée par intelligence artificielle

OpenAI semble changer de cap concernant ses politiques de copyright et de propriété intellectuelle avec son application vidéo récemment lancée, Sora. Avant le lancement de Sora cette semaine, le Wall Street Journal rapportait qu’OpenAI avait informé les studios de Hollywood et les agences qu’ils devaient explicitement se désinscrire s’ils ne souhaitaient pas que leur propriété intellectuelle soit incluse dans les vidéos générées par Sora. Malgré un accès limité sur invitation, l’application a rapidement grimpé au sommet des classements de l’App Store.

La fonctionnalité la plus distinctive de Sora est peut-être ses “cameos”, qui permettent aux utilisateurs de télécharger leurs données biométriques pour voir leur image numérique intégrée dans des vidéos générées par l’IA. Dans le même temps, les utilisateurs semblent également apprécier de contourner les lois sur le copyright en créant des vidéos avec des personnages célèbres appartenant à des studios. Dans certains cas, ces personnages pourraient même critiquer la position de l’entreprise sur le copyright, comme le montrent des vidéos où Pikachu et SpongeBob interagissent avec des deepfakes de Sam Altman, le CEO d’OpenAI.

“Notre espoir est que ce nouveau type d’engagement soit encore plus précieux que le partage des revenus.”

Dans un billet de blog publié ce vendredi, Altman a annoncé que la société prévoyait déjà deux changements pour Sora. Le premier consiste à accorder aux détenteurs de droits “un contrôle plus granulaire sur la génération de personnages, similaire au modèle opt-in pour la ressemblance, mais avec des contrôles supplémentaires”. Le mot clé ici semble être “opt-in”, ce qui suggère qu’OpenAI empêchera les utilisateurs de créer des vidéos avec des personnages protégés par le copyright à moins que les studios et les autres détenteurs de droits n’aient explicitement donné leur accord.

Altman a précisé : “Nous recevons beaucoup de retours de la part des détenteurs de droits qui sont très enthousiastes à propos de ce nouveau type de ‘fan fiction interactive’ et pensent que ce type de nouvel engagement leur apportera beaucoup de valeur, mais souhaitent pouvoir préciser comment leurs personnages peuvent être utilisés (y compris pas du tout)”. En revanche, il a également admis qu’il pourrait y avoir “certains cas limites de générations qui passent à travers et qui ne devraient pas”. Le second changement évoqué concerne une forme de monétisation vidéo non spécifiée, avec Altman soulignant que la société devra “d’une manière ou d’une autre générer des revenus pour la génération vidéo”. Il a également suggéré que les revenus pourraient être partagés avec les détenteurs de droits.

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