Septembre 2025 marque un tournant dans la régulation de l’apprentissage en France avec la publication d’une nouvelle version du référentiel des niveaux de prise en charge. Cette mise à jour intègre des mesures issues des procédures complémentaires et des révisions des NPEC (Niveaux de Prise en Charge) qui ont été mises en œuvre en 2024 et 2025. Ces changements entreront en vigueur à compter du 1er septembre 2025 et visent à améliorer le financement et le soutien des contrats d’apprentissage à travers les différents secteurs.
En parallèle, cette actualisation contient également les valeurs du décret de carence daté du 29 août 2025, une mesure attendue qui vise à apporter des précisions sur la prise en charge des dépenses. Pour ceux qui souhaitent approfondir, le référentiel complet est disponible en accès libre sur le site de France Compétences. Les fiches pratiques relatives au droit de la formation et au financement par les opérateurs de compétences (Opco) sont autant de ressources pour mieux comprendre les enjeux financiers qui entourent l’apprentissage.
Cette refonte des niveaux de prise en charge vise à répondre aux enjeux contemporains de l’apprentissage en France.
Aujourd’hui, l’accent est mis sur la détermination des niveaux de prise en charge des titres et diplômes qui seront préparés par la voie de l’apprentissage. Pour ce faire, les branches professionnelles devront participer activement à la révision, ce qui soulève des interrogations quant aux implications organisationnelles et financières pour les entreprises. Les discussions autour de l’apprentissage sont également alimentées par le projet de loi de finances 2025, présenté sous le Gouvernement Bayrou, qui engendre de nombreuses mesures adoptées après la première lecture au Sénat.
De plus, la récente mise à jour du Vademecum de l’apprentissage par les 11 Opco et la désignation d’un Haut-commissaire à l’enseignement et à la formation ajoutent une dimension réelle aux efforts déployés pour structurer et dynamiser les dispositifs d’apprentissage. Par cette révision, France Compétences espère clarifier et optimiser le dispositif de financement, tout en s’assurant que l’apprentissage reste une voie d’excellence pour les jeunes diplômés et les entreprises.
En conclusion, cette refonte des niveaux de prise en charge représente une réponse nécessaire aux défis actuels de l’apprentissage en France, témoignant d’un engagement collectif vers une formation plus adaptée aux besoins du marché du travail.