Rentrée 2025 : ce qui va changer pour les salariés

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La rentrée 2025 s’annonce comme un moment charnière pour les ressources humaines (RH) en France, avec une série de nouveautés législatives qui impacteront la gestion des salariés. À partir du 1er septembre 2025, plusieurs décrets, publiés cet été, imposent des changements significatifs aux entreprises. Le décret n° 2025-587 du 28 juin 2025 introduit un nouveau formulaire sécurisé pour les arrêts de travail, rendant toute version photocopiée ou scannée inacceptable pour l’Assurance maladie. Les services RH devront donc informer les employés sur ce nouveau protocole afin d’éviter tout risque de rejet de leurs demandes.

Autre changement majeur, le décret n° 2025-680 du 15 juillet 2025 abaisse l’âge de la retraite progressive à 60 ans. Cette modification permet aux salariés de réduire leur activité plus tôt, ce qui obligera les départements RH à adapter leurs pratiques en matière de gestion des fins de carrière. L’individualisation des parcours sera alors une nécessité pour répondre aux nouvelles attentes des salariés. Parallèlement, le décret n° 2025-619 du 8 juillet 2025 confie aux tribunaux judiciaires la compétence exclusive pour contester les désignations des représentants de proximité, simplifiant ainsi le cadre légal pour les employeurs et les employés.

L’attractivité des entreprises dépendra de leur capacité à concilier rigueur réglementaire et innovation sociale.

Du côté de la fiscalité, une nouvelle réforme introduit le prélèvement à la source avec un taux individualisé automatique pour les couples, rendant ainsi nécessaire l’adaptation des bulletins de paie. Les employés seront également mieux informés des répercussions de ces changements sur leur situation financière. En matière de formation, le décret n° 2025-748 du 1er août 2025 impose aux organismes de formation de déclarer toutes les formations liées à la santé et à la sécurité au travail dans le passeport de prévention, renforçant ainsi la traçabilité des compétences et le rôle des services RH dans cette démarche.

Dans ce contexte de changements réglementaires, les salariés affichent des attentes de plus en plus élevées en matière de sens, de justice et de flexibilité au travail. Selon une enquête de Great Insights 2025, seulement 42 % des employés estiment être rémunérés à leur juste valeur. Cette recherche souligne également que 41 % des salariés attachent une importance croissante au sens de leur travail, tandis que 82 % considèrent que l’engagement RSE de leur entreprise est primordial. La flexibilité apparaît comme une priorité, avec 73 % des employés favorables à la semaine de quatre jours et 57 % désireux de télétravailler selon leurs besoins.

Face à ce nouvel environnement, les services RH devront s’adapter sur deux fronts : garantir la conformité avec les obligations légales et répondre aux aspirations des salariés pour éviter le désengagement et le turnover. La santé mentale des employés, souvent négligée, devient un enjeu crucial, 22 % des salariés ressentant un impact négatif de leur travail sur leur bien-être. Seules 30 % des entreprises ont mis en place des mesures concrètes pour remédier à cette situation. Les départements RH devront donc revoir en profondeur leurs pratiques, réévaluer les grilles salariales, renforcer la transparence et offrir plus de flexibilité pour s’assurer que leur entreprise attire et retienne les talents dans ce nouveau paysage professionnel.

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