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Dans une étude publiée par le Cereq (Centre d’études et de recherches sur les qualifications), le rôle crucial des tuteurs en entreprise est mis en lumière, mais également le défi auquel ils font face : le manque de temps pour remplir leur mission. Selon le Bref de juillet 2025, cette activité essentielle à l’intégration et à la formation des nouveaux employés n’est pas encore suffisamment reconnue par la hiérarchie des entreprises.
Près d’un quart des salariés interrogés dans l’étude a signalé avoir endossé le rôle de tuteur ou de formateur au cours de l’année passée. Toutefois, le Cereq souligne que ces rôles sont majoritairement occupés par des personnes en milieu de carrière, tandis qu’une diminution du tutorat est observée chez les personnes de 55 ans et plus. Ces données soulignent l’importance d’un renouvellement des compétences et d’une transmission intergénérationnelle au sein des entreprises.
« Le tutorat doit être envisagé non seulement comme une tâche, mais comme une véritable profession avec des compétences spécifiques. »
En outre, l’analyse révèle que les cadres et les professions intermédiaires prennent une part plus active à ces missions, alors que les ouvriers et employés semblent moins impliqués. Cette disparité soulève des questions sur l’accès à des postes de tuteur et les ressources mises à disposition pour améliorer les compétences pédagogiques de ces employés.
Le Cereq appelle donc à une prise de conscience collective sur l’importance du tutorat en entreprise, qui nécessite une reconnaissance et un soutien structurel. Cela passe par la création de formations dédiées et l’intégration du tutorat dans les process de gestion des ressources humaines des entreprises.
En conclusion, le tutorat apparaît comme une fonction clé au cœur des entreprises, mais pour qu’il puisse pleinement jouer son rôle, il est impératif que les entreprises adoptent une vision pro-active et qu’elles considèrent cette activité comme un levier compétitif à part entière.
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