xAI obtient des permis pour 15 générateurs à gaz naturel dans son centre de données à Memphis

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Les régulateurs du comté de Shelby ont accordé hier à xAI, la société d’intelligence artificielle d’Elon Musk, les permis nécessaires pour faire fonctionner 15 turbines à gaz naturel dans son centre de données situé à proximité de Memphis. Ce projet se déroule malgré la menace d’un procès par le Southern Environmental Law Center (SELC), qui a révélé que la société avait utilisé jusqu’à 35 générateurs sans autorisation. Ensemble, ces unités sont capables de produire jusqu’à 421 mégawatts d’électricité.

Le SELC prévoit de poursuivre xAI pour violations de la Loi sur l’air pur au nom de la NAACP. Le département de la santé du comté a accordé le permis permettant à xAI d’exploiter 15 générateurs Solar SMT-130 en maintenant un certain contrôle des émissions. Cette autorisation spécifie que la société peut générer jusqu’à 247 mégawatts, tout en ayant déjà fonctionné avec huit de ces modèles sans les permis nécessaires, bien que ces derniers respectent les normes de pollution.

Malgré l’octroi de permis, xAI sera autorisée à émettre des niveaux significatifs de pollution sur une base roulante de 12 mois.

Les conditions du permis stipulent que xAI peut émettre des quantités importantes de polluants, incluant 87 tonnes de NOx formant le smog, 94 tonnes de monoxyde de carbone, 85 tonnes de composés organiques volatils, 73 tonnes de pollution particulaire, et presque 14 tonnes de polluants atmosphériques dangereux, dont 9,8 tonnes de formaldéhyde, reconnu comme cancérigène. De plus, la société est tenue de maintenir ses propres registres d’émissions.

Avant l’émission du permis, un groupe communautaire de Memphis a annoncé avoir 250 000 dollars disponibles pour financer une étude indépendante de la qualité de l’air. La ville de Memphis avait déjà mené des tests de qualité de l’air en juin, mais le SELC a soulevé des préoccupations concernant la manière dont ces tests avaient été réalisés. Par exemple, ils n’ont pas mesuré les niveaux d’ozone et ont été effectués durant des jours où le vent éloignait la pollution de xAI des sites de test les plus proches.

Le SELC a critiqué l’interprétation par le département de la santé, qui prétendait ne pas avoir l’autorité pour accorder des permis à des turbines à gaz « mobiles » si elles n’étaient pas en fonctionnement depuis 364 jours. Selon le SELC, cette interprétation de la loi est « incorrecte » et le raisonnement justifiant l’inaction manquait d’analyse juridique solide. Cette affaire soulève des questions cruciales sur la régulation des émissions et la protection de l’environnement dans la région.

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