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Une étude récente menée par la Dares (Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques) met en lumière la dynamique d’insertion professionnelle des apprentis ayant obtenu leur diplôme entre le CAP et le BTS en 2022. Selon les résultats publiés le 19 juin 2025, 74 % de ces apprentis sont en emploi salarié deux ans après la fin de leurs études, marquant une progression significative par rapport aux taux observés six mois et un an après leur sortie d’école.
Ce taux d’emploi de 74 % représente une augmentation de 6,2 points par rapport à leur situation six mois après la sortie et de 1,1 point par rapport à un an après. Notons que cette insertion rapide est particulièrement marquée durant la première année post-diplôme, où les jeunes connaissent un taux d’embauche nettement plus élevé que lors de leur seconde année sur le marché du travail. Un constat qui soulève des questions sur les facteurs favorisant cette insertion initiale par rapport à une stagnation ultérieure.
L’insertion des apprentis de niveau CAP à BTS est plus dynamique la première année après l’obtention du diplôme.
Il convient également de mentionner que seulement 5 % des apprentis concernés occupent un emploi dans le secteur public deux ans après leur formation. Cette faible proportion pourrait refléter un choix délibéré des jeunes vers le secteur privé, souvent perçu comme étant plus dynamique en termes d’opportunités d’emploi. Les données indiquent que les apprentis se dirigent majoritairement vers des secteurs en forte demande, favorisant ainsi leur intégration.
Alors que les résultats sont globalement encourageants, la Dares souligne également l’importance des politiques publiques et des infrastructures de formation pour soutenir cette insertion. La nécessité d’adapter les parcours de formation aux exigences du marché du travail reste un enjeu crucial pour garantir que cette tendance positive se maintienne à long terme. Les acteurs de la formation professionnelle sont donc appelés à collaborer davantage avec les entreprises pour anticiper leurs besoins en compétences et favoriser ainsi l’employabilité des jeunes sortis du système éducatif.
En somme, l’étude met en exergue que l’insertion professionnelle des apprentis est prometteuse, mais elle appelle à une réflexion plus large sur les parcours d’accompagnement post-diplôme afin d’assurer une continuité et une amélioration des taux d’emploi au-delà de la première année d’activité.
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