Les modalités de financement de l’apprentissage évoluent, les acteurs s’interrogent – Centre Inffo

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Le 24 juin 2025, lors de la grande journée de l’apprentissage organisée par Centre Inffo, les acteurs du secteur se sont réunis pour débattre des nouvelles règles de financement de l’apprentissage qui sont sur le point d’entrer en vigueur. Cette rencontre a rassemblé des centres de formation d’apprentis (CFA) historiques, des nouveaux entrants et des experts, tous préoccupés par les implications de ces modifications sur l’apprentissage et la formation professionnelle en France.

Au cœur des discussions se trouvait un projet de décret, en cours d’examen par la section sociale du Conseil d’État, qui propose d’adapter le financement de l’apprentissage en fonction des modalités pédagogiques. Valérie Michelet, juriste expert à Centre Inffo, a souligné qu’une minoration de 20 % du niveau de prise en charge serait appliquée lorsque “au moins 80 % de la formation théorique est dispensée à distance”. Cette mesure suscite des inquiétudes, en particulier parmi les acteurs du digital, qui craignent que cela ne pénalise les formations à distance.

Les nouveaux dispositifs de financement, s’ils visent à améliorer la qualité de l’enseignement, remettront-ils en question l’avenir de l’apprentissage à distance ?

Stéphane Remy, sous-directeur Politiques de formation et du contrôle à la DGEFP, a rappelé que l’objectif de cette mesure était de garantir un équilibre entre l’enseignement théorique et pratique, afin de maintenir la qualité de l’apprentissage. Cependant, cette volonté pourrait se heurter à la nécessaire adaptation des CFA aux nouvelles réalités numériques. Alors que les formations à distance gagnent en popularité, ce type de financement se heurte à des interrogations sur son efficacité et son impact sur les apprenants.

Les acteurs du secteur doivent donc naviguer avec prudence entre le besoin d’innovation pédagogique et les exigences réglementaires. Les débats de cette journée ont mis en avant la nécessité d’une concertation plus étroite entre les différents acteurs de la formation, afin de construire un cadre financier qui puisse à la fois soutenir le développement de l’apprentissage à distance et assurer la qualité de la formation professionnelle en France.

Alors que la mise en œuvre de ces nouvelles règles approche, la question demeure : les structures de formation seront-elles en mesure de s’adapter à ces changements sans compromettre l’accès à une éducation de qualité ? Les mois à venir seront cruciaux pour ajuster ces dispositifs en fonction des retours d’expérience des différents acteurs.

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