Une chronologie du marché des semi-conducteurs américain en 2025

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L’année 2025 a déjà été tumultueuse pour l’industrie des semi-conducteurs aux États-Unis. Ce secteur joue un rôle crucial dans la « course à l’IA » que le pays semble déterminé à gagner. Parmi les événements marquants, on note la nomination de Lip-Bu Tan en tant que PDG d’Intel, qui n’a pas tardé à mettre en œuvre des changements destinés à revitaliser l’entreprise. Pendant ce temps, le président Joe Biden a proposé des règles sweepings d’exportation de puces AI, mais celles-ci n’ont jamais vu le jour. Voici un aperçu des événements qui ont marqué les six premiers mois de 2025.

Au mois de juin, Intel a annoncé plusieurs nominations à des postes de direction importants, dans le but de redevenir une entreprise axée sur l’ingénierie. Parmi ces changements, on trouve la nomination d’un nouveau directeur des revenus et plusieurs recrutements d’ingénieurs de haut niveau. Cependant, le même mois, la société a aussi révélé des suppressions d’emplois massives, prévoyant de licencier entre 15 % et 20 % de son personnel dans l’unité Intel Foundry. Une décision attendue, compte tenu des rumeurs qui avaient précédé cette annonce.

De son côté, Nvidia a pris un coup financier dû aux nouvelles restrictions d’exportation sur ses puces d’IA H20. Le PDG de Nvidia, Jensen Huang, a décidé que l’entreprise ne tiendrait plus compte du marché chinois dans ses prévisions de revenus et de bénéfices futurs. Par ailleurs, AMD a continué ses acquisitions stratégiques en recrutant l’équipe derrière Untether AI et en acquérant Brium, un startup spécialisée dans l’optimisation des logiciels d’IA. Ces mouvements témoignent de la volonté d’AMD de rivaliser avec Nvidia dans le domaine matériel de l’IA.

Avec des tensions croissantes entre les États-Unis et la Chine, l’avenir des semi-conducteurs sera crucial pour la dominance technologique des États-Unis.

En mai, la situation s’est aggravée lorsque Nvidia a déploré que les exigences de licence imposées par le gouvernement américain sur ses puces avaient coûté 4,5 milliards de dollars durant le premier trimestre. De plus, l’administration Biden a officiellement abandonné son projet de règle sur la diffusion de l’IA, à quelques jours de son entrée en vigueur, ce qui a soulevé des questions quant aux futures politiques d’exportation de technologies.

D’autres nouvelles ont vu le jour avec la décision d’Intel de se séparer de certaines de ses unités non essentielles ainsi que des discussions sur des partenariats potentiels avec TSMC. Les tensions entre la Chine et les États-Unis se sont intensifiées, notamment en réponse aux avertissements concernant l’utilisation des puces AI de Huawei. Les événements de ce début d’année montrent donc qu’une bataille se dessine non seulement sur le plan technique, mais aussi sur le plan géopolitique, redéfinissant les contours de l’industrie des semi-conducteurs.

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