Le cumul d’activités et les passages entre les secteurs public et privé | Le portail de la fonction publique

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Dans le cadre de l’évolution des pratiques professionnelles, la fonction publique française a mis en place un cadre strict concernant le cumul d’activités et les départs vers le secteur privé. En effet, les agents publics peuvent désormais exercer une activité privée, à condition de respecter certaines conditions, telles que le travail à temps partiel, soit au moins 50% de leur temps. Une demande d’autorisation doit être soumise à l’autorité hiérarchique, qui peut accorder cette autorisation pour une période de trois ans, renouvelable une fois, portant à quatre ans le maximum autorisé.

Toutefois, cette possibilité de cumul est encadrée par des contrôles déontologiques et pénaux. Les agents sont dans l’obligation de respecter les principes déontologiques, notamment celui de ne pas nuire au service public. De plus, certains emplois dans la fonction publique requièrent une saisine de la Haute Autorité pour la Transparence de la Vie Publique (HATVP), qui dispose d’un délai de réponse de 15 jours pour apporter son avis sur la situation. L’administration se réserve également le droit d’effectuer un contrôle pénal pour prévenir toute forme de prise illégale d’intérêts.

Ce cadre vise à garantir l’intégrité et la transparence nécessaires au bon fonctionnement de la fonction publique.

Les situations spécifiques concernant la cessation ou le changement d’activité des agents publics sont également régies par des règles strictes. Il est demandé à ces derniers d’informer l’administration dans un délai de trois ans après avoir quitté ou modifié leur fonction. Pour certains postes sensibles, la saisine automatique de la HATVP est obligatoire afin d’assurer que le nouveau poste est compatible avec les intérêts publics en jeu.

Lorsqu’un agent ayant une expérience dans le secteur privé est nommé à un poste dans la fonction publique, un contrôle déontologique et pénal est effectué pour garantir que ses antécédents ne nuisent pas à l’intégrité de sa nouvelle fonction. Les décisions administratives peuvent aller de l’autorisation à la simple réserve ou au refus, tout en prenant en compte les avis de la HATVP, tout en ayant la possibilité de dépasser ces recommandations si cela s’avère nécessaire.

Au final, cette réglementation vise à instaurer un régime de transparence, de neutralité et d’intégrité pour les agents publics, que ce soit dans le cadre du cumul d’activités ou des transitions vers le secteur privé, renforçant ainsi la confiance dans l’administration publique.

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