“Il partait marcher à 3 heures du matin avec sa frontale”: quand les challenges de pas en entreprise dégénèrent

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De plus en plus d’entreprises organisent ces challenges sportifs entre salariés. Réunis en équipes, les employés doivent marcher le plus possible pendant une semaine ou un mois. Mais certains s’impliquent comme s’ils couraient un marathon. Leila, une jeune urbaniste, raconte avoir eu bien mal aux jambes après un mois intense de marche. “Je partais de soirée à 4 heures du matin et je marchais 1h30 pour rentrer chez moi, on a un peu poussé le challenge à l’extrême”, se souvient-elle avec une pointe d’humour.

Comme beaucoup d’autres entreprises ces dernières années, son employeur a lancé un challenge de pas auquel elle s’est inscrite avec ses collègues. “Au début, on le faisait pour voir, et très vite on s’est pris au jeu, ça a vraiment créé un esprit d’équipe entre nous”, poursuit-elle. L’objectif : faire le maximum de pas, comptabilisés via une application. Les participants, regroupés en équipes, pouvaient relever des défis hebdomadaires pour gagner davantage de points et aiguiser leur sens de la compétition.

Malgré les petites tensions et les dérives possibles, ces challenges de pas ont permis de renforcer la cohésion d’équipe tout en sensibilisant les employés à l’importance de l’activité physique.

La dynamique qui s’est installée a complètement bouleversé les habitudes de nombreux salariés. Leila a ainsi changé son quotidien, troquant les transports en commun pour des heures de marche. “On a même marché 1h30 sous la pluie au lieu d’aller boire un verre,” confie-t-elle. D’autres, comme Guillaume, ont pris cela très au sérieux, parcourant jusqu’à 13 kilomètres juste pour remplir leurs objectifs. Ce dernier se rappelle d’un collègue en Angleterre qui se levait à 3 heures du matin pour marcher avec sa frontale.

Les bienfaits de ces initiatives ne se font pas attendre. De nombreux salariés rapportent une ambiance euphorique au travail et une meilleure cohésion entre les équipes. Valérie Le Bris, DRH chez Procter & Gamble, témoigne que tout le monde a su participer à son niveau, rendant l’expérience inclusive. Geoffrey Fournier, DRH chez Snow Group, mentionne également une réduction du taux d’absentéisme de 1,5 point, prouvant ainsi les effets positifs d’une telle démarche, tant sur la productivité que sur le bien-être des employés.

Cependant, ces challenges comportent également des risques. Certains salariés, comme Leila, évoquent des problématiques d’empiétement sur la vie privée, avec des rappels de pas envoyés en pleine nuit. Gautier, lui, a observé des tensions et des accusations de tricherie parmi les équipes. Malgré ces petits travers, la majorité des participants s’accordent à dire que ces challenges ont été une expérience enrichissante, permettant de sensibiliser chacun à une cause importante tout en favorisants l’activité physique. “Marcher pour une bonne cause, c’est toujours une bonne idée!” conclut Gautier.

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