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Le 7 juin 2025, le président Donald Trump a signé un ordre exécutif qui modifie et annulé les politiques de cybersécurité instaurées par ses prédécesseurs démocrates, Barack Obama et Joe Biden. Dans un communiqué de la Maison Blanche, l’administration affirme que l’Ordre Exécutif 14144 de Biden, signé quelques jours avant la fin de sa présidence, visait à introduire des questions “problématiques et distrayantes” dans la politique de cybersécurité. L’une des principales modifications concerne l’encouragement des agences à “envisager d’accepter des documents d’identité numériques” pour les programmes d’aide publique nécessitant une pièce d’identité, une disposition que Trump a immédiatement annulée.
La Maison Blanche justifie cette décision en affirmant que l’approche de Biden risque de provoquer “un abus généralisé en permettant aux immigrants illégaux d’accéder de manière inappropriée aux bénéfices publics”. Cependant, Mark Montgomery, directeur senior du Center on Cyber and Technology Innovation de la Foundation for Defense of Democracies, a exprimé une opinion divergente. Dans une interview accordée à Politico, il a souligné que le souci de supprimer les mandats d’identité numérique privilégie des bénéfices d’immigration controversés au détriment de bénéfices de cybersécurité prouvés.
En supprimant des mesures clefs, Trump redéfinit la cybersécurité américaine en se concentrant sur la gestion des vulnérabilités au détriment de certaines avancées technologiques.
Concernant l’intelligence artificielle, Trump a également abrogé les exigences de Biden relatives aux tests de l’utilisation de l’IA pour défendre les infrastructures énergétiques, au financement de programmes de recherche fédéraux autour de la sécurité de l’IA, et aux directives pour que le Pentagone “utilise des modèles d’IA pour la cybersécurité”. Les commentaires de la Maison Blanche sur ces changements affirment que leur stratégie se réoriente vers “l’identification et la gestion des vulnérabilités, plutôt que vers la censure”, un sujet régulièrement discuté par les alliés de Trump à Silicon Valley, inquiets des menaces de “censure par l’IA”.
Par ailleurs, l’ordre exécutif de Trump exige également que les agences cessent d’utiliser le chiffrement résistant aux quantiques “aussi tôt que possible” et annule l’obligation pour les contractants fédéraux d’attester de la sécurité de leur logiciel, considérée par la Maison Blanche comme des processus d’audit lourds et non prouvés qui mettent l’accent sur les listes de conformité au détriment des véritables investissements en sécurité.
Enfin, l’ordre abroge les politiques d’Obama relatives aux sanctions pour attaques de cybersécurité contre les États-Unis, indiquant que celles-ci ne peuvent désormais être appliquées qu’à des “acteurs malveillants étrangers”. La Maison Blanche affirme que cela empêchera “l’utilisation abusive contre des adversaires politiques nationaux” et clarifie que “les sanctions ne s’appliquent pas aux activités liées aux élections”. Ces ajustements prennent place dans un climat politique tendu, alors que les enjeux de cybersécurité n’ont jamais été aussi cruciaux.
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