Cognichip émerge du secret avec l’objectif d’utiliser l’IA générative pour développer de nouvelles puces

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Les puces sont un élément essentiel de l’industrie de l’IA. Cependant, l’introduction de nouvelles puces sur le marché n’est pas aussi rapide que celle des nouveaux modèles et produits d’IA. Cognichip, une entreprise basée à San Francisco, se fixe un objectif ambitieux : créer un modèle d’IA fondamental qui pourrait aider à accélérer la mise sur le marché de nouvelles puces. L’entreprise présente son approche, baptisée « intelligence artificielle des puces », comme un moyen d’augmenter la vitesse de production des puces de 50 % tout en réduisant les coûts associés.

Cette idée audacieuse émane de Faraj Aalaei, vétéran de l’industrie des semi-conducteurs, qui a travaillé pour diverses entreprises telles que Fujitsu Network Communications et Centillium Communications. Aalaei raconte à TechCrunch que l’histoire de son entreprise a débuté en 2015, alors qu’il faisait partie du Silicon Valley Leadership Group. Il s’inquiétait de la situation de l’industrie des semi-conducteurs et a présenté ses préoccupations lors d’une réunion, mettant en lumière la baisse drastique des investissements en capital-risque dans ce secteur, passant de 200 affaires par an en 2000 à seulement une ou deux par an en 2015. “Je prévenais essentiellement les autres PDG que cela ne pouvait pas être bon pour nous”, a-t-il déclaré.

“Nous essayons de définir un nouvel objectif pour notre industrie et d’apporter un changement majeur.”

Après avoir observé le développement d’initiatives dans l’IA générative, Aalaei a décidé de lancer Cognichip en 2024, concluant que ces avancées pouvaient résoudre certains des défis existants de l’industrie des semi-conducteurs. Depuis lors, Cognichip opère dans l’ombre avec une équipe d’experts en IA issus de grandes institutions comme Stanford, Google et le MIT. Aalaei souligne qu’il faudra quelques années pour atteindre des performances optimales, mais que l’entreprise pourra déjà fournir une aide précieuse avant d’y parvenir.

Cognichip a récemment émergé du secret avec un financement initial de 33 millions de dollars, une levée de fonds co-dirigée par Lux Capital et Mayfield, avec la participation de FPV et Candou Ventures. Navin Chaddha, associé directeur chez Mayfield, a exprimé sa conviction quant au bon timing de l’intégration de l’IA dans l’industrie des semi-conducteurs, considérant la solution proposée comme un véritable « anti-douleur » pour ce secteur. Il a aussi souligné que l’importance de l’équipe et la résolution des problèmes critiques étaient des atouts majeurs.

Aalaei espère également que Cognichip contribuera à démocratiser l’accès à la conception de puces, permettant ainsi à davantage d’entreprises de semi-conducteurs de se lancer et d’attirer des investissements. Cela pourrait également faciliter les créations de puces plus spécifiques pour des modèles spécialisés. Tout cela dépendra de la capacité de la société à atteindre l’objectif d’intelligence artificielle des puces. “Ce que nous faisons n’est pas un changement incrémental”, a-t-il ajouté. “Nous ne nous contentons pas de peaufiner le processus, nous visons à établir un nouveau standard pour notre industrie.”

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