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Le constructeur automobile Nissan se retrouve dans une situation dramatique, avec des prévisions de suppression de 10.000 emplois supplémentaires, portant le total à près de 20.000 postes supprimés dans un contexte économique difficile. Ces informations, rapportées par plusieurs médias japonais, font état de coupes drastiques nécessaires pour redresser une entreprise en souffrance.
Selon la chaîne de télévision publique NHK, ces nouvelles suppressions d’emplois représenteraient une réduction d’environ 15% de la main-d’œuvre totale de Nissan. Initialement, Nissan avait prévu de supprimer 9.000 postes, mais les révisions de cette estimation indiquent une saignée encore plus importante. Les suppressions toucheront non seulement le Japon, mais également les sites de production à l’étranger, affectant ainsi le réseau mondial de l’entreprise.
Nissan fait face à une série de défis majeurs, tant économiques qu’opérationnels, qui l’obligent à revoir son modèle industriel.
La situation financière du constructeur est préoccupante, avec un déficit prévisionnel qui pourrait atteindre 750 milliards de yens, soit environ 4,6 milliards d’euros, pour l’ensemble de l’exercice. Cela s’inscrit dans un tableau complexe où les décisions stratégiques sont devenues impératives pour la survie de l’entreprise. En outre, Nissan a décidé d’abandonner son projet de construction d’une usine de batteries pour véhicules électriques à Kitakyushu, une indication supplémentaire de sa nécessité de réduire les coûts.
Le bilan s’alourdit alors que Nissan a également annoncé la fermeture de trois usines, dont l’une est située en Thaïlande. Le constructeur automobile prévoit de détailler sa nouvelle stratégie lors d’une prochaine conférence sur ses résultats prévue le 13 mai. Dans un contexte où les mesures tarifaires imposées par l’administration Trump compliquent davantage les opérations commerciales de Nissan, le chemin vers la redressement semble semé d’embûches.
Le secteur automobile est en perpétuelle évolution, avec des défis majeurs à relever pour les constructeurs traditionnels. Nissan devra non seulement s’adapter aux nouvelles normes environnementales, mais aussi faire face à une concurrence féroce dans le domaine des véhicules électriques. L’avenir de Nissan dépendra de sa capacité à naviguer à travers ces turbulences tout en redéfinissant sa vision à long terme.
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