En cette période d’accentuation de l’importance du vrac et du réemploi, le secteur du même nom a souhaité mettre en lumière une filière en plein développement. Comptant actuellement environ 8 000 emplois, elle projette d’en créer 30 000 supplémentaires d’ici les quinze prochaines années. Ces perspectives intègrent à la fois de nouveaux métiers et de profondes transformations de professions déjà existantes
L’émergence de cette filière est corroborée par le premier baromètre Deloitte de 2024, qui indique que le secteur du vrac et du réemploi représente aujourd’hui 8 000 emplois, dont 80% sont consacrés à la distribution. Cette montée en puissance est soutenue par divers objectifs, à la fois français et européens, visant à limiter l’usage d’emballages à usage unique et à favoriser l’expansion des surfaces de vente dédiées au vrac.
Ces objectifs comprennent notamment la disparition des emballages plastiques à usage unique d’ici 2040 et la réduction de moitié des bouteilles en plastique à usage unique d’ici 2030. En parallèle, il est envisagé que 20% de la surface de vente des produits de grande consommation soient dévolus au vrac et aux produits sans emballage dans les grandes surfaces à compter de cette même année.
“Le secteur du vrac et du réemploi, en ligne avec les objectifs environnementaux français et européens, prévoit une forte croissance dans les quinze années à venir.”
L’évolution attendue de ce secteur devrait donc conduire à une multiplication des opportunités professionnelles, notamment dans la distribution. Il est également probable qu’il s’accompagne d’une diversification des compétences requises, au vu de l’originalité des nouveaux métiers qui devraient y faire leur apparition.
En somme, le futur du vrac et du réemploi semble prometteur et résolument tourné vers l’innovation et la durabilité.
