En 2018, le lancement de la Stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté par l’Etat a imposé une modification importante des financements accordés aux collectivités. Désormais, ces dernières, qu’il s’agisse de départements ou de métropoles, doivent signer des conventions pour bénéficier des fonds publics. L’objectif de cette réforme était double : favoriser l’adaptation des actions aux spécificités de chaque territoire et évaluer leur efficacité. Dans ce cadre, le principe de cofinancement par la collectivité à hauteur de 50 % a été arrêté.
Pourtant, cette nouvelle modalité de financement a rapidement montré des limites. Les contrats proposés étaient en effet jugés rigides et éloignés des réalités locales. De plus, les collectivités devaient se livrer à un reporting régulier, processus vu comme chronophage et disproportionné par rapport aux enjeux à traiter.
“Le Pacte des solidarités a inauguré une nouvelle ère dans la contractualisation”, estime Anne Rubinstein, déléguée interministérielle à la prévention et à la lutte contre la pauvreté.
Face à ces difficultés, le Pacte des solidarités, lancé pour 2023-2027, semble avoir apporté des solutions. Anne Rubinstein, déléguée interministérielle à la prévention et à la lutte contre la pauvreté, se félicite de cette évolution. Selon elle, ce Pacte a inauguré “une nouvelle ère dans la contractualisation”.
Il ne tient désormais plus qu’aux collectivités de saisir cette opportunité pour renforcer leur lutte contre la pauvreté, en adaptant le plus justement possible les actions menées à la réalité de leurs territoires.