La loi de finances pour 2025 est porteuse de nombreuses répercussions pour les employeurs avec une pléthore de nouvelles stipulations. Une mesure notoire concerne l’exonération des pourboires. Désormais, ceux-ci seront débarrassés des taxes, ce qui représente une nette amélioration pour les employés du secteur de la restauration en particulier.
De plus, la loi met en avant des initiatives visant à soutenir des bassins d’emploi à redynamiser. En effet, des actions spécifiques seront mises en oeuvre pour relancer ces zones frappées par un chômage élevé. Une autre mesure concerne la taxe d’apprentissage. Cette dernière sera révisée en faveur d’une plus grande contribution des employeurs pour soutenir le système de l’apprentissage.
“Dans un effort d’amélioration de conditions de travail et de survie des zones d’emploi déshéritées, la loi de finances 2025 impose aux employeurs de nouvelles obligations.”
Par ailleurs, les termes liés aux indemnités de rupture de contrat ont été repensés. L’activité partielle est aussi concernée par la révision avec des modalités de mise en œuvre revues. La taxation sur les salaires sera elle aussi sujette à des ajustements afin de rendre le système fiscal plus équitable pour tous.
En ce qui concerne les contrats d’apprentissage, leur prise en charge a été repensée pour offrir plus de chances aux apprentis de s’insérer sur le marché du travail. Les BSPCE (bons de souscription de parts de créateur d’entreprise) et titres acquis par les salariés seront eux aussi soumis à des modifications. Enfin, le Compte Personnel de Formation (CPF) fait l’objet d’une attention particulière avec des changements allant dans le sens d’une plus grande autonomie pour les salariés dans la gestion de leur parcours professionnel.