Moins de vagues de créations de nouveaux métiers, mais de nombreuses nouvelles compétences à acquérir et nombre d’emplois qui se métamorphosent à l’aune de la transition écologique. Cette dernière, déjà bien installée dans le paysage socio-professionnel, se traduit au-delà d’un simple changement de paradigme. L’Université d’hiver de la formation professoinelle a, lors d’une table ronde, rappelé l’importance de la déclinaison locale de cette transition et d’une mise en mouvement concertée des acteurs territoriaux de l’emploi et de la formation.
D’après les chiffres communiqués par France Stratégie et rapportés par Eva Tranier, responsable du réseau emplois et compétences, la transition écologique a pour objectif la formation de près de trois millions de travailleurs actifs d’ici à 2030 dans les différents secteurs clés de l’éclogie.
Par ailleurs, cette même transition devrait générer la création de près de 150 000 emplois durant la même période de temps, et notamment autour de 100 000 créations nettes d’emplois. Ces chiffres ont été réitérés lors de la table ronde qui s’est tenue le 23 janvier dernier et qui avait pour thème “la nécessaire coopération territoriale pour répondre à la…”.
La transition écologique, loin d’être une simple mouvance draguée par la nouveauté, implique un concept beaucoup plus profond : la formation des salariés et la transformation des emplois actuels.
Aussi est-il impératif que tous les acteurs territoriaux s’impliquent et collaborent dans cette initiative majeure pour permettre l’acquisition des nouvelles compétences nécessaire et la mise en place efficiente de cette transition à l’échelle locale.
Plus qu’une simple transition, c’est un véritable bouleversement des structures de l’emploi qui est en marche. Cette vérité n’a pas manqué d’être rappelée lors de cette récente table ronde, mettant en évidence le rôle fondamental de chaque acteur dans la mise en œuvre et la réussite de ce vaste projet qu’est la transition écologique.