Riche des nombreux métiers en tension qu’il représente, l’Opco Uniformation, opérateur de compétences de la cohésion sociale, est actuellement engagé dans une vaste campagne d’attractivité. Son président, David Cluzeau, et sa vice-présidente, Natalia Jourdin, sont convaincus de l’importance des politiques de formation menées par les 17 branches professionnelles qu’ils regroupent. Selon eux, la formation représente un véritable levier pour fidéliser les salariés.
Interrogés par le Quotidien de la Formation, les dirigeants d’Uniformation ont abordé les problématiques spécifiques auxquelles ils sont confrontés en matière d’accès à la formation. Natalia Jourdin a notamment souligné qu’une majorité des structures de la cohésion sociale emploient moins de 50 salariés, ce qui complexifie l’organisation des départs en formation. Ces entreprises de petite taille ont en effet du mal à répartir la charge de travail en l’absence de l’un d’entre eux.
“La formation est un enjeu majeur pour les petites structures et les emplois à temps partiel, elle représente une opportunité de développement et de fidélisation de leurs salariés.”
David Cluzeau a renchéri sur ce point, en ajoutant une autre spécificité du secteur : un grand nombre d’emplois à temps partiel. Les salariés, qui ne sont disponibles que quelques heures par semaine ou par mois, ont encore plus de mal à se libérer pour suivre une formation. Une situation qui complique encore plus la tâche d’Uniformation.
Ces entretiens illustrent à quel point l’Opco Uniformation est engagé dans la formation professionnelle et la fidélisation des salariés. Cette détermination à surmonter les obstacles s’inscrit pleinement dans la mission qu’il s’est fixée : assurer la promesse de parcours professionnels à chacun de ses adhérents.