Une grande partie des actifs se sentent mal informés en ce qui concerne les dispositifs de financement. Ce chiffre varie selon le statut : 37% des cadres, 56% des employés et 62% des demandeurs d’emploi s’estiment mal ou très mal informés. Cet indicateur est critique, démontrant que la majorité des actifs ignorent leurs droits à la formation et les possibilités de financement. Si le Compte Personnel de Formation (CPF) semble clairement identifié, les autres dispositifs souffrent d’un déficit de reconnaissance et sont souvent perçus comme un labyrinthe administratif. Source : Centre Inffo
L’instauration d’un reste à charge de 100 euros sur les formations financées par le CPF a entraîné des conséquences notables sur les projets de formation. Les projets déjà en recul l’année précédente ont été durement affectés. En conséquence, de nombreuses personnes ont abandonné ou reporté leurs formations. Près de la moitié des projets de formation ont été impactés : 22% ont été retardés et 26% ont été littéralement remis en cause. Source : Centre Inffo
La reconversion professionnelle suscite grand intérêt, mais se heurte à plusieurs obstacles.
Près de la moitié des actifs (47%) ont déjà envisagé ou entamé une reconversion professionnelle. Ce chiffre révèle un désir systémique de changement, qui est en hausse constante depuis les 10 dernières années. Cependant, tous ne passent pas à l’acte, les obstacles à la reconversion étant nombreux. La nouvelle donne technologique, notamment l’automatisation et l’essor des IA génératives, alimente l’incertitude sur l’avenir de nombreux métiers, ce qui pourrait expliquer ce désir de changement de carrière. Source : Centre Inffo
L’arrivée de l’IA dans le monde du travail a suscité des réactions contrastées. 45% des actifs pensent que l’IA pourrait réduire les relations humaines au travail, une crainte déjà partagée avec le développement du télétravail. Malgré cela, une part importante d’entre eux (48%) souhaitent se former à l’IA pour diverses raisons. Cependant, 48% des actifs ne souhaitent pas ou ne se sentent pas concernés par cette formation, pointant une dissociation entre le discours public sur l’IA et la réalité sur le terrain. Source : Centre Inffo