Le 5 décembre dernier, Santé publique France a présenté les résultats de la première Évaluation quantitative des impacts sur la santé (ÉQIS). Ce rapport, qui analysait l’impact de cinq déterminants environnementaux (espaces verts, mobilité active, pollution de l’air, bruit des transports et chaleur), a été mené entre 2015 et 2017 par l’agence nationale de santé publique.
Ce projet pilote a été co-construit avec les métropoles de Lille (1,2 million hab.), Montpellier (480 000 hab.) et Rouen (493 000 hab.), des territoires suffisamment vastes pour être représentatifs en termes de population et de type d’urbanisation. « Il nous a fallu trois ans de développement pour transposer la méthode initialement construite sur la pollution de l’air à 4 nouveaux déterminants environnementaux (espaces verts, mobilité active, bruit des transports et chaleur), sur lesquels nous partions de zéro », indique Mathilde Pascal, chargée de développement.
“Cette étude pilote a démontré l’importance des facteurs environnementaux dans l’amélioration de la santé publique.”
De nombreuses autres initiatives en rapport avec l’urbanisme et l’impact environnemental ont été discutées récemment. L’acteur public de l’habitat social en Occitanie, la SAC Hasso, mutualise ses compétences autour de l’efficacité énergétique, regroupant différents acteurs dont les OPH qui le composent, des experts en énergie et ses partenaires, dans le but de mettre en commun leurs compétences pour plus d’efficacité énergétique.
Par ailleurs, les entreprises Soprema et Aquatiris ont développé un procédé de traitement des eaux grises par phytoépuration sur toiture, permettant leur réutilisation dans le bâtiment. Ce système sera bientôt installé à la caserne des pompiers de Saint-Denis. Enfin, lors du Salon de l’immobilier d’entreprise (Simi), qui s’est tenu du 10 au 12 décembre à Paris, les débats se sont concentrés sur la nécessité de concilier le zéro artificialisation nette (ZAN) avec le développement local, concernant notamment la construction de bureaux et de sites.