Un chantier majeur pour l’Éducation nationale, la réforme de la carte des formations, s’est récemment révélée comme un marqueur d’une nouvelle relation école/entreprise. Le sujet a été abordé lors du colloque national de l’Afdet (Association française pour le développement de l’enseignement technique), qui s’est déroulé le 3 décembre.
L’Afep, l’association française des entreprises privées, joue un rôle de premier plan avec environ 2,5 millions d’emplois en France, soit 15% du PIB, 13% de l’emploi privé et 20% de la fiscalité totale. Bruno Clément-Ziza, le directeur du développement, a souligné l’importance de cette association assez discrète mais puissante, qui est présente dans tous les secteurs d’activités.
Faisant partie des préoccupations majeures pour l’ensemble des acteurs économiques, l’absence de compétences à tous les niveaux et à tous les échelons pourrait mener à une paralysie générale. D’où le centre d’intérêt accordé par l’Afep à la formation, et plus particulièrement celle qui se pratique « sur le terrain ».
“Sans compétences, à tous les niveaux et à tous les échelons, tout s’arrête”
La réforme, récemment mise en lumière, vise à réadapter la carte des formations pour mieux répondre aux besoins du monde de l’entreprise. En alignant les formations sur les besoins réels de l’économie, on pourrait ainsi améliorer l’employabilité des étudiants et jeunes diplômés.
Ce développement met en évidence l’importance vitale d’une bonne harmonie entre le système d’éducation et le monde de l’entreprise. Cela représente un progrès encourageant vers une intégration plus efficace des jeunes sur le marché du travail.