La 3e édition des rencontres inter-régions sur l’orientation, organisée par Régions de France, qui s’est tenue à Marseille le mercredi 16 octobre, a appelé au premier plan le rôle crucial de la coordination des différents acteurs. Cette rencontre était sous l’égide du service public régional de l’orientation (SPRO), une structure qui a vu le jour grâce à l’intervention du législateur.
Le rôle du législateur dans la construction de ce service régional est indéniable. C’est ce qu’a souligné Jean-Patrick Gille, vice-président de la Région Centre-Val de Loire délégué à l’emploi, à la formation professionnelle et à l’insertion. À l’occasion, il s’est exprimé sur la loi du 5 mars 2014, relative à la formation professionnelle, à l’emploi et à la démocratie sociale. Selon lui, cette loi a rendu possible aux citoyens de s’approprier l’importance d’un droit à s’orienter et à se former tout au long de la vie.
“La loi du 5 mars 2014 a permis aux citoyens de comprendre et de s’approprier le droit à l’orientation et à la formation continue. Cependant, cette bataille est-elle réellement gagnée sur le terrain ?”
Mais malgré cette avancée législative, Jean-Patrick Gille reste sceptique quant à son application réelle sur le terrain. Si la bataille semble gagnée dans les esprits, il semblerait que sur le terrain, la coordination des différents acteurs peine à suivre. C’est en tout cas l’avis de ces acteurs réunis à Marseille pour cette troisième édition des rencontres inter-régions sur l’orientation.
D’après eux, les politiques d’orientation et de formation doivent être envisagées à travers une approche coordonnée. Une coordination qui, selon les intervenants, passe nécessairement par une meilleure circulation de l’information entre les différents acteurs, afin de permettre un meilleur accompagnement des citoyens dans leur parcours de formation tout au long de la vie.