21% des contrats d’apprentissage rompus au cours des neuf premiers mois – Centre Inffo

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Depuis 2017, la hausse du taux de rupture des contrats d’apprentissage est inquiétante. Plus marquée pour les formations du supérieur, elle n’épargne cependant pas les formations du secondaire qui restent les plus touchées. Cette problématique a été interrogée par la Dares (Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques).

Cette entité a analysé la situation, se basant sur les ruptures intervenues lors des neuf premiers mois d’exécution des contrats entre 2017 et 2022, une période marquée par de profondes transformations de l’apprentissage. Les conclusions sont sans appel : le taux de rupture observé en 2022 s’élève à 21%, dépassant ceux observés pendant la crise sanitaire, à savoir 17% des contrats débutés en 2019 et 16% en 2020.

“Depuis la réforme de 2018, de plus en plus d’apprentis sont dans le supérieur, où le taux de rupture est plus prononcé.”

En effet, si l’on observe de plus près l’impact de la réforme de 2018 sur le paysage de l’apprentissage, on constate que de plus en plus d’apprentis sont dorénavant dans le supérieur. Cette donnée est particulièrement préoccupante quand on sait que c’est précisément dans ce secteur que le taux de rupture avéré est le plus élevé.

Il est donc crucial d’identifier les facteurs contribuant à cette situation et de mettre en place des mesures visant à les contrer. Seul un engagement collectif pourra garantir une amélioration tangible de ces taux de rupture, garant d’une meilleure insertion professionnelle pour les apprentis.

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