15 ans après sa création, le statut d’auto-entrepreneur a toujours le vent en poupe

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Depuis sa mise en place, le statut d’auto-entrepreneur a proposé une facilité de création et de gestion d’entreprise incomparable. Ce modèle entrepreneurial a été déployé avec un objectif clair : diminuer le travail dissimulé et encourager la création d’activités indépendantes en simplifiant les démarches. En effet, il ne nécessite ni actes constitutifs ni enregistrements juridiques. Au moment de son introduction, en 2008, 320 000 personnes ont embrassé ce statut et ont ainsi contribué à l’augmentation du nombre de créations d’entreprises de plus de 75 %. Avec des taux de chômage élevés à la suite de la crise de 2008, le statut d’auto-entrepreneur est devenu le choix privilégié pour 3 créateurs sur 4.

Le succès de l’auto-entreprenariat s’étend à presque tous les secteurs d’activité, même si certains sont plus représentés que d’autres. Par exemple, les services et le conseil sont sur-représentés, mais le commerce tire également son épingle du jeu. Les plafonds de chiffre d’affaires étant suffisamment élevés pour permettre une évolution significative de l’activité. À l’origine, le statut d’auto-entrepreneur était envisagé comme une étape transitoire vers des formes plus établies d’entreprise. Cependant, une majorité d’auto-entrepreneurs ne déclare pas de chiffre d’affaires et le taux de cessation d’activité est en hausse constante.

L’auto-entreprenariat, bien que toujours plébiscité pour sa facilité d’accès, continue d’évoluer dans sa règlementation pour assurer une meilleure protection et professionnalisation.

Pour lutter contre les “activités fantômes”, les auto-entrepreneurs sont maintenant obligés de déclarer leur chiffre d’affaires régulièrement. De plus, ceux qui ne réalisent pas de chiffre d’affaires sur une période de trois ans et qui exercent à titre principal risquent une radiation automatique. Le contrôle des qualifications professionnelles pour les activités réglementées a également été renforcé afin d’éviter une concurrence déloyale. Les évolutions les plus significatives concernent cependant les aides à la création qui, autrefois étendues sur trois ans, se limitent désormais à la première année d’activité.

L’exonération partielle de charges, connue sous le nom d’ACRE (Aide aux Créateurs et Repreneurs d’Entreprises), bénéficie à la jeune entreprise durant sa première année d’existence, allégeant ainsi le poids initial des prélèvements. Du côté du régime social, le statut d’auto-entrepreneur a été définitivement rattaché au régime micro-social en 2016, ce qui constitue un ensemble d’obligations fiscales et sociales pour les auto-entrepreneurs. Aujourd’hui, le nombre de créations de micro-entreprises reste dynamique, et ce statut est toujours considéré comme un moyen sécuritaire et simplifié pour lancer sa propre activité.

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