13 suicides et 8 tentatives en 6 mois : une série de drames percute la Direction générale des finances publiques qui ouvre des enquêtes

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Depuis le début de l’année 2024, la situation au sein de la Direction générale des Finances publiques (DGFiP) est alarmante. La CGT a recensé 13 suicides et 8 tentatives de suicide parmi les agents, un chiffre qui égale déjà celui de toute l’année précédente. Cette gravité des statistiques dévoile une réalité tragique sur le terrain, où des employés vivent des drames personnels liés à un environnement de travail devenu insupportable.

Le premier drame qui a secoué la DGFiP s’est déroulé début janvier, lorsqu’un agent, après une journée de travail, est rentré chez lui avant de retourner sur son lieu de travail où il a été retrouvé pendu le lendemain matin. Ce choc a profondément traumatisé ses collègues et mis en lumière un mal-être persistant au sein de cette institution publique. En effet, les 13 suicides et les tentatives qui les accompagnent représentent un taux deux fois supérieur à la moyenne nationale dans la population générale.

Face à un mal-être généralisé, les syndicats dénoncent une surcharge de travail et une pression insoutenable sur les agents.

La direction a réagi en prévenant l’organisation d’une réunion le 9 juillet prochain, impliquant syndicats, ressources humaines et psychiatres, afin d’évaluer cette crise. Dans cette démarche, il a également été décidé de mener des enquêtes systématiques à chaque suicide et de généraliser des formations en santé mentale pour le personnel. Malgré ces mesures, le manque d’effectifs et le climat de travail continuent de soulever des inquiétudes parmi les agents.

Il convient de rappeler que la DGFiP a connu d’importantes réductions d’effectifs ces dernières décennies, avec plus de 30.000 postes supprimés entre 2008 et 2024, représentant environ un quart des effectifs initiaux. Les réformes récentes, allant de la numérisation des services à la fermeture de trésoreries, ont contribué à une pression accrue sur les agents, jaugeant de l’efficacité à celle du bien-être du personnel. En outre, le manque d’effectifs et la création de nouveaux centres régionaux n’ont fait qu’ajouter aux difficultés.

Les syndicats alertent depuis longtemps sur cette détérioration des conditions de travail des agents, évoquant un stress permanent, une perte de confiance et des risques tant psychologiques que professionnels. Le tableau qui se dessine est inquiétant, témoignant d’une nécessité urgente de changer les pratiques organisationnelles au sein de la DGFiP. En attendant, il est essentiel de rappeler que l’aide est disponible pour ceux qui souffrent, avec le numéro national de prévention du suicide 3114, offrant un soutien disponible 24h/24.

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